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Liste des crématoriums en France

Vous trouverez ici la liste des établissements en service en 2022

La crémation d'hier à aujourd'hui

Petite histoire de la crémation.

Comment est-elle devenue une option reconnue pour les funérailles ?

 

La crémation est une pratique ancestrale qui transforme le corps d'une personne décédée en cendres. Depuis longtemps, l'humanité s'interroge sur la gestion des dépouilles : les inhumer, les crématiser, ou opter pour l'humusation ?

Avec l'avènement du Christianisme en Occident, la crémation devint rare, Charlemagne interdisant cette pratique en 789. Les crémations étaient alors réservées aux hérétiques.

 

Ce n'est qu'avec la Troisième République, en 1880, que la "société de propagation de la crémation" voit le jour en France, soutenue par des personnalités telles que Gambetta, Nobel, De Lesseps et Herriot. Ces scientifiques, Francs-Maçons et Libres Penseurs souhaitaient que la crémation soit reconnue comme choix d'obsèques.

 

L'Église Catholique percevait la crémation comme païenne. Cependant, face aux épidémies de la fin du 19ème siècle, les autorités religieuses ordonnaient l'incinération des corps, traitant ensuite les cendres avec respect.

 

Le 29 octobre 1887, une loi est promulguée permettant à chacun de décider des modalités de ses funérailles. Malgré cela, sous l'influence religieuse, la crémation reste discrète, ses partisans étant souvent stigmatisés. Il faut attendre 1963 pour que le Vatican déclare que la crémation n'affecte pas l'âme, ouvrant ainsi la porte à une plus grande acceptation.

 

Post-crémation, les ossements restants ont une valeur symbolique et légale en France. La crémation peut avoir un aspect sacré, les cendres étant conservées dans une urne ou dispersées en des lieux symboliques.

Cependant, leur conservation à domicile est interdite. Dans de rares cas, une urne cinéraire peut être inhumée sur une propriété privée avec une autorisation préfectorale.

 

Comment se passe une crémation ?

 

La crémation est une pratique funéraire ancienne, mais dotée aujourd'hui d'un protocole précis pour assurer respect et dignité au défunt. Cette procédure, réalisée en plusieurs étapes clés, fait appel au savoir-faire de professionnels tels que les Pompes Funèbres d'Ardenne près de Caen, pour offrir une alternative honorable à l'inhumation.

 

La crémation est un acte technique réalisé en plusieurs étapes :

 

1. Préparation : Le corps est placé dans un cercueil. Une estampille en céramique, portant le nom du crématorium et un numéro, est mise sur le cercueil pour assurer une parfaite traçabilité.

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2. Crémation : Le cercueil est introduit dans un appareil de crémation chauffé à 750 °C ou plus. C'est la chaleur, plus que les flammes en elles-mêmes, qui permet de réduire le corps en cendres, dans un processus d'environ une heure et demie.

 

3. Refroidissement : Après la crémation, les ossements doivent refroidir avant que l'agent des Pompes Funèbres puisse traiter les cendres, garantissant la sécurité lors du transfert dans l'urne funéraire.

 

4. Pulvérisation : Les ossements sont pulvérisés car la chaleur seule ne produit pas de cendres pures.

 

5. Conditionnement : Les cendres pulvérisées sont placées dans une urne choisie par la famille. L'estampille du début est placée en surface de l'urne.

 

6. Symboliquement, la fin de la cérémonie est marquée par le passage d'une porte, évitant ainsi des images potentiellement pénibles pour les proches. Toutes les précédentes opérations techniques n'étant pas visibles pour les personnes présentes lors de la crémation.

 

7. Devenir des cendres du défunt : Sauf à respecter les dernières volontés de la personne disparue, les familles ont le choix pour la dispersion des cendres en pleine nature, le placement de l'urne dans un caveau ou un columbarium, ou encore son scellement sur une pierre tombale permettant ainsi le recueillement. Depuis la loi du 19 décembre 2008, il est interdit de garder les cendres du défunt à domicile.

 

Lors de l'organisation des obsèques, le choix du crématorium est libre. Toutefois, il est plus pratique de privilégier un établissement proche du lieu de décès, tel que l'agence de Pompes Funèbres d'Ardenne située à Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, à proximité de Caen.

 

Quelles sont les autres alternatives à la crémation ?

 

Avec la montée des préoccupations écologiques, de nouvelles alternatives funéraires, plus respectueuses de l'environnement, sont envisagées. Bien qu'elles ne soient pas encore pratiquées en France, elles pourraient bientôt gagner en popularité grâce à la pression des mouvements écologistes et des coopératives funéraires.

 

Voici quelques-unes de ces méthodes susceptibles de venir compléter, voire supplanter la crémation dans les années à venir :

 

  • Humusation :

 

  • Processus de transformation des corps en humus fertile en 12 mois.

  • Utilisation d'un cercueil biodégradable et d'un lit végétal.

  • Après plusieurs mois, un professionnel retire les éléments non biodégradables.

 

  • Promession :

 

  • Congélation du corps, puis immersion dans de l'azote liquide.

  • Fragmentation du corps, réduisant le squelette en poudre biodégradable.

  • Poudre placée dans une urne biodégradable, pouvant servir de compost pour un arbre.

 

  • Aquamation :

 

  • Utilisation de l'eau chauffée à 93° C et d'agents chimiques alcalins pour dissoudre les tissus du défunt.

  • Après 4 heures, seuls les os subsistent, qui sont ensuite réduits en poudre.

 

  • Résomation :

 

  • Décomposition du corps dans une solution d'hydrolyse alcaline chauffée à 150-180° C.

  • Dissolution des tissus, avec conversion des os en poudre.

 

La reconnaissance de ces méthodes en France dépendra de la législation, mais l'intérêt croissant pour l'écologie pourrait faciliter leur adoption à l'avenir.

 

L'avis des Pompes Funèbres d'Ardenne

 

Alors que certaines méthodes funéraires alternatives se présentent comme moins polluantes que la crémation, il reste difficile de recommander l'une plutôt qu'une autre à des familles endeuillées.

 

Pour beaucoup, l'idée de brûler le corps d'un défunt semble plus naturelle que de le transformer en poudre, en humus ou de le dissoudre à l'aide d'agents chimiques. La question demeure : est-ce que la société est prête à accepter ces nouvelles méthodes ?

 

La mise en place de ces pratiques requiert une profonde révision de la réglementation funéraire, englobant des questions allant du type de cercueil utilisé à la gestion des métaux durant l'humusation. Des interrogations subsistent également quant aux directives potentielles de Bruxelles sur les installations techniques, la distinction entre "poudre" et "cendres", ou encore la manière dont seront gérés les espaces d'humusation.

 

Enfin, il est crucial de prendre en compte les réactions des institutions religieuses face à ces méthodes. Le Vatican et d'autres religions ont-ils déjà exprimé une opinion ? De plus, de potentielles taxes pourraient-elles être introduites en lien avec ces nouveaux processus ? Le débat reste ouvert tant les questions demeurent nombreuses.

 

Quid des crématoriums en France ?

 

La liberté des funérailles, établie en 1887, a permis aux individus de choisir entre l'incinération et l'inhumation. Toutefois, l'Église catholique ne tolérait pas l'incinération avant 1963, suite à une condamnation par le Vatican.

 

Ce n'est qu'en 1998 que le choix de la crémation a été vraiment favorisé, bien que la loi de 1993 ait envisagé la libéralisation progressive du secteur funéraire. Le premier crématorium de France a été établi à Paris en 1889, au Père-Lachaise, suivi par d'autres villes entre 1899 et 1922.

Il a ensuite fallu attendre 50 ans pour une nouvelle vague de constructions.

 

Actuellement, la France compte environ 200 crématoriums. Avec une demande croissante pour la crémation, parfaitement illustrée par le crématorium de Caen qui effectue plus de 3000 crémations annuelles, de nouveaux projets sont en discussion dans des villes comme Bayeux et Lisieux.

 

La réglementation des crématoriums est stricte et définie précisément par l'article L.2223-40 du Code général des collectivités territoriales et d'autres dispositions connexes. En 2014, le Sénat a adopté une loi visant une répartition équilibrée des crématoriums sur le territoire, compte tenu du délai requis pour une crémation.

 

La gestion des crématoriums, bien qu'ils appartiennent à la ville ou à un groupement de communes, peut être déléguée à des entreprises privées à l'image des Pompes Funèbres d'Ardenne. Cette délégation est déterminée par appel d'offres, avec une évaluation rigoureuse des propositions.

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